DOCUMENTS.
345
cour, et d'autre sur Michel David, vigneron, ainsi que ladite cha­pelle, sacristie et petite salle se comportent, sans réserve.
Est compris dans la présente donation toutes les boiseries, ta­bleaux, chandeliers et autres ornements au long détaillés dans le mémoire qui est demeuré annexé, etc., lesquels ornements resteront toujours dans ladite chapelle sans pouvoir par lesdits religieux les déplacer; pour, par lesdits religieux et leurs successeurs, jouir, faire et disposer de ladite chapelle, sacristie et petite salle, comme de chose leur appartenante, aux charges ci-devant expliquées, et d'entretenir ladite chapelle en bon état, tant de grosses que de me­nues réparations, à commencer la jouissance de ce jourd'hui.
Cette donation ainsi faite auxdites conditions ci-dessus et aux au­tres charges ci-après expliquées, et encore de payer les cens et redevances, si aucuns sont dus par ladite chapelle, sacristie et pe­tite salle, aux seigneurs de qui elles relèvent, transportant ledit sieur de Montalant, sous lesdites conditions ci-dessus et ci-après, auxdits religieux, tous droits de propriété, dessaisissant, etc.
Et voulant ledit sieur de Montalant, pour la plus grande gloire de Dieu, fonder à perpétuité dans ladite chapelle une messe basse et un De profundis, à l'intention dudit sieur de Montalant et, après son décès, pour le repos de son âme et de celles de ses proches, laquelle messe sera célébrée à onze heures du matin tous les dimanches et fêtes de l'année, dans lesquelles fêtes sera compris le jour de saint Claude, patron dudit sieur de Montalant, icelui sieur de Montalant auroit proposé auxdits religieux de leur payer une fois seulement, la somme de quatre mille livres, à la charge par eux d'en faire un emploi en acquisition de terre ou héritage, pour sûreté de l'exécu­tion de ladite fondation, et de payer à ses frais les droits d'amortis­sement dûs à cause de la présente fondation, à la charge par eux de faire dire et célébrer à perpétuiladite messe basse et ledit De profundis à onze heures du matin, lesdits jours de dimanches et fêtes de l'année, et ledit jour de saint Claude, et de fournir pour ce, pain, vin, luminaire et autres ornements nécessaires ; plus de payer audit révérend père Germain de Notre-Dame des Victoires quarante livres de rente et pension viagère sa vie durant, laquelle le suivra dans tous les couvents où il pourra aller demeurer par la suite.
Lesquelles propositions lesdits religieux ont acceptées, ce faisant, se sont obligés tant pour eux que pour leurs successeurs de faire dire et célébrer à perpétuité lesdites messes et ledit De profundis, aux intentions ci-dessus marquées et aux jours et heures, de fournir tous ornements nécessaires, à commencer du jour de dimanche prochain, huit du présent mois de juillet, et de payer ladite pension audit père Germain de Notre-Dame des Victoires, comme il est ci-devant marq.
En conséquence de quoi ledit sieur de Montalant a présentement